Balades au long cours...
Page 1 sur 1
Re: Balades au long cours...
Départ de Mèze à 6h30 mardi 21 août, je souhaite éviter la grosse chaleur pour remonter sur le Larzac. La veille il a fait très chaud.
à 20 km je passe les vitesses et crac ...le câble de dérailleur arrière...c'est trop moche, je me dis que c'est fichu, que je vais devoir faire demi-tour
En plus, depuis 2 jours, les vitesses passaient mal et je me disais qu'il y avait un truc qui clochait et que j'apporterais mon vélo à l'entretien dès mon retour...
bon, je vais jusqu'à Gignac et j'aviserai. Sur la route je rencontre un cyclo, ancien gendarme dans le coin qui m'assure qu'il n'y a pas de vélociste à Gignac mais à Clermont l'Hérault à 20 km (et ce n'est pas sur ma route ) . Je quitte ce compagnon et je vais boire un café en ville pour réfléchir.
Google m'indique un vélociste juste à côté qui ouvre à 9h30,. Yes !
Un coup de repérage du magasin, puis je m'installe dans un square à l'ombre, il est 8h et il fait déjà 24°C.
A 9h30, je me pointe à la boutique.
Le gars me dit qu'il a plein de rv et ne pourra me réparer mon vélo qu'en fin de matinée et rajoute: "Vous n'êtes pas pressée !" Non , non, ce n'est pas comme si j'allais à la Canourgue ! Comme il est sympa, il me dit qu'il va faire le maximum. Je retourne dans mon square et j'attends...
à 10h40 , téléphone, le vélo est prêt , yaouh !! je vais pouvoir repartir !
le gars me donne les pièces cassées et me dit que tant qu'à faire, il a changé le câble avant.
J'ai perdu que 3h30 , mais l'essentiel est de pouvoir rouler et d'avoir quand même le temps d'en profiter
Passage de l'hérault
A Lagamas, au pied du Larzac, je m'asperge la tête d'eau en prévision de la chaleur sur la route du col exposée plein sud.
J'ai bien fait car il a fait 33°C et pas souffert. Les jambes sont bonnes
Encore quelques km avant de rejoindre le Caylar où je connais une boulangerie qui vend des sandwichs pas trop mauvais
hum la bonne herbe grasse et fraîche
Après le Caylar je traverse le plateau du Larzac en passant par la Couvertoirade, il y a de l'air, c'est agréable.
Puis je redescends sur Nant
Un petit apéro à Nant! Je pique niquerai plus tard au bord de la Dourbie où je compte bien me baigner
au bord du bassin, je discute un long moment avec un jeune couple de cyclos voyageurs (et bien chargés), c'est vraiment sympa ces rencontres
Passé Nant, une petite bosse et c'est la longue descente très douce le long de la Dourbie jusqu'à Millau
Il fait chaud (33°C) , je commence à avoir faim: l'heure du pique-nique et baignade et venu
pour descendre au bord de la rivière j'emprunte un chemin bien en pente avec herbe et cailloux
Il est temps de repartir...
J'observe le ciel depuis un moment et direction Millau c'est bien sombre
Et à 1 km de Millau, l'orage éclate sans préambule
je m'abrite sous un arbre pour enfiler vite fait un imperméable et 2 marcheurs en T-shirt me demandent gaiement s'il n'est pas à vendre !
veste de sécurité et éclairage, je repars alors que la pluie redouble. La route est vite transformée en une rivière brune,puis un torrent, ça déborde de partout
J'éprouve un moment de lassitude car j'appréhende les 70 km restant sous la pluie
C'est beau Millau
L'orage ne dur pas, ouf !
Je longe le Tarn rive gauche sur une petite route tranquille jusqu'à La Cresse
puis rejoint Rivière sur Tarn où je fais une pause séchage
Plus qu'à remonter sur le Causse de Sauveterre, désert
Il est déjà tard lorsque j'arrive enfin à la Canourgue
J'ai un peu de mal pour trouver l'hôtel et je suis obligée de me renseigner auprès d'un aimable habitant.
A l'hôtel, on me dit que c'est trop tard pour dîner mais la patronne m'indique un camion pizza pas loin. Je file commander une pizza (c'est mieux que rien ) je la mangerai plus tard sur la terrasse de l'hôtel avec l'éclairage de mon vélo
la chambre est bien mais pas de sèche cheveux, mes vêtements de vélo que je viens de laver n'auront certainement pas le temps de sécher d'ici demain :? tant pis, suis contente de me reposer après une bonne et belle journée
à 20 km je passe les vitesses et crac ...le câble de dérailleur arrière...c'est trop moche, je me dis que c'est fichu, que je vais devoir faire demi-tour
En plus, depuis 2 jours, les vitesses passaient mal et je me disais qu'il y avait un truc qui clochait et que j'apporterais mon vélo à l'entretien dès mon retour...
bon, je vais jusqu'à Gignac et j'aviserai. Sur la route je rencontre un cyclo, ancien gendarme dans le coin qui m'assure qu'il n'y a pas de vélociste à Gignac mais à Clermont l'Hérault à 20 km (et ce n'est pas sur ma route ) . Je quitte ce compagnon et je vais boire un café en ville pour réfléchir.
Google m'indique un vélociste juste à côté qui ouvre à 9h30,. Yes !
Un coup de repérage du magasin, puis je m'installe dans un square à l'ombre, il est 8h et il fait déjà 24°C.
A 9h30, je me pointe à la boutique.
Le gars me dit qu'il a plein de rv et ne pourra me réparer mon vélo qu'en fin de matinée et rajoute: "Vous n'êtes pas pressée !" Non , non, ce n'est pas comme si j'allais à la Canourgue ! Comme il est sympa, il me dit qu'il va faire le maximum. Je retourne dans mon square et j'attends...
à 10h40 , téléphone, le vélo est prêt , yaouh !! je vais pouvoir repartir !
le gars me donne les pièces cassées et me dit que tant qu'à faire, il a changé le câble avant.
J'ai perdu que 3h30 , mais l'essentiel est de pouvoir rouler et d'avoir quand même le temps d'en profiter
Passage de l'hérault
A Lagamas, au pied du Larzac, je m'asperge la tête d'eau en prévision de la chaleur sur la route du col exposée plein sud.
J'ai bien fait car il a fait 33°C et pas souffert. Les jambes sont bonnes
Encore quelques km avant de rejoindre le Caylar où je connais une boulangerie qui vend des sandwichs pas trop mauvais
hum la bonne herbe grasse et fraîche
Après le Caylar je traverse le plateau du Larzac en passant par la Couvertoirade, il y a de l'air, c'est agréable.
Puis je redescends sur Nant
Un petit apéro à Nant! Je pique niquerai plus tard au bord de la Dourbie où je compte bien me baigner
au bord du bassin, je discute un long moment avec un jeune couple de cyclos voyageurs (et bien chargés), c'est vraiment sympa ces rencontres
Passé Nant, une petite bosse et c'est la longue descente très douce le long de la Dourbie jusqu'à Millau
Il fait chaud (33°C) , je commence à avoir faim: l'heure du pique-nique et baignade et venu
pour descendre au bord de la rivière j'emprunte un chemin bien en pente avec herbe et cailloux
Il est temps de repartir...
J'observe le ciel depuis un moment et direction Millau c'est bien sombre
Et à 1 km de Millau, l'orage éclate sans préambule
je m'abrite sous un arbre pour enfiler vite fait un imperméable et 2 marcheurs en T-shirt me demandent gaiement s'il n'est pas à vendre !
veste de sécurité et éclairage, je repars alors que la pluie redouble. La route est vite transformée en une rivière brune,puis un torrent, ça déborde de partout
J'éprouve un moment de lassitude car j'appréhende les 70 km restant sous la pluie
C'est beau Millau
L'orage ne dur pas, ouf !
Je longe le Tarn rive gauche sur une petite route tranquille jusqu'à La Cresse
puis rejoint Rivière sur Tarn où je fais une pause séchage
Plus qu'à remonter sur le Causse de Sauveterre, désert
Il est déjà tard lorsque j'arrive enfin à la Canourgue
J'ai un peu de mal pour trouver l'hôtel et je suis obligée de me renseigner auprès d'un aimable habitant.
A l'hôtel, on me dit que c'est trop tard pour dîner mais la patronne m'indique un camion pizza pas loin. Je file commander une pizza (c'est mieux que rien ) je la mangerai plus tard sur la terrasse de l'hôtel avec l'éclairage de mon vélo
la chambre est bien mais pas de sèche cheveux, mes vêtements de vélo que je viens de laver n'auront certainement pas le temps de sécher d'ici demain :? tant pis, suis contente de me reposer après une bonne et belle journée
Véro- Messages : 9
Date d'inscription : 07/10/2016
Re: Balades au long cours...
Jour 2: du brouillard, des orages, de la pluie...
La mer, ça se mérite
Les prévisions météo ne sont pas très optimistes mais je me dit que ça peut passer
brouillard et fraîcheur (11°C) au départ de Laissac
A Ségur c'est l'orage, d'autres vont se succéder jusqu'à Saint Affrique
des trombes d'eau, éclairs et tonnerre pour une descente mémorable vers le Tarn. Je suis contente d'avoir des freins à disques, de bons pneus et éclairage.
Le pont de Saint Rome de Tarn
Le Tarn avec son et lumière
Je m'abrite un moment avec deux cyclos hollandais. Mais je repars rapidement car je préfère rouler pour ne pas avoir froid. Et finalement, je me sens plutôt bien
Lors de la descente vers Saint Affrique, un carambolage de 5 voitures avec 2 camions de pompiers, le Samu, les gendarmes...j'en ai des frissons et me dis que j'ai beaucoup de chance...
Lorsque je remonte la Vallée de la Sorgue (pendant 36 km jusqu'à Cornus), le ciel s'est apaisé, il n'y a plus qu'un petit crachin et la température est remontée à 15°C.
La Sorgue
Au Caylar, je m'achète un sandwich car je meurs de faim ...il est 15h30
Lors de la traversée du Larzac , on sent le soleil à travers les nuage, la température est de 19°C et ça fait du bien
puis le soleil revient
Après le col du vent, changement de saison, le soleil, les cigales et l'odeur des figuiers !
Les derniers kilomètres sont vite avalés !
3 belles journées en famille puis ce sera le retour que j'ai prévu par Millau
La mer, ça se mérite
Les prévisions météo ne sont pas très optimistes mais je me dit que ça peut passer
brouillard et fraîcheur (11°C) au départ de Laissac
A Ségur c'est l'orage, d'autres vont se succéder jusqu'à Saint Affrique
des trombes d'eau, éclairs et tonnerre pour une descente mémorable vers le Tarn. Je suis contente d'avoir des freins à disques, de bons pneus et éclairage.
Le pont de Saint Rome de Tarn
Le Tarn avec son et lumière
Je m'abrite un moment avec deux cyclos hollandais. Mais je repars rapidement car je préfère rouler pour ne pas avoir froid. Et finalement, je me sens plutôt bien
Lors de la descente vers Saint Affrique, un carambolage de 5 voitures avec 2 camions de pompiers, le Samu, les gendarmes...j'en ai des frissons et me dis que j'ai beaucoup de chance...
Lorsque je remonte la Vallée de la Sorgue (pendant 36 km jusqu'à Cornus), le ciel s'est apaisé, il n'y a plus qu'un petit crachin et la température est remontée à 15°C.
La Sorgue
Au Caylar, je m'achète un sandwich car je meurs de faim ...il est 15h30
Lors de la traversée du Larzac , on sent le soleil à travers les nuage, la température est de 19°C et ça fait du bien
puis le soleil revient
Après le col du vent, changement de saison, le soleil, les cigales et l'odeur des figuiers !
Les derniers kilomètres sont vite avalés !
3 belles journées en famille puis ce sera le retour que j'ai prévu par Millau
Véro- Messages : 9
Date d'inscription : 07/10/2016
Un aller-retour à la mer
descendre à la mer et rentrer: 4 jours de vélo avec le soleil, la chaleur mais aussi le vent et les orages: encore un beau voyage
Jour 1: de Fontfreyde à Laissac en Aveyron en passant par le Cézallier, le Cantal et l'Aubrac
Ce jeudi 16 août, j'ai décidé de descendre dans le sud en deux jours. Les prévisions ne sont pas extra mais j'ai promis à ma nièce et filleule de venir pour son anniversaire. Mon fils, parti la veille en voiture, m'a descendu mes bagages.
départ à 7h30 direction plein sud
Au dessus du château de Murol, les montgolfières profitent d'un début de matinée calme et ensolleillé
Avant Compains, je croise Christian, il n'a pas pu faire la sortie du Puy avec le club.
Lac de la Godivelle
Le vent de sud commence à souffler
c'est jour de marché à Marcenat
et également à Allanche
après la descente sur Neussargues , je remonte sur la planèze de Saint Flour où le vent de face redouble, direction Coltines, Neuvéglise et les gorges de la Truyère
pause déjeuner à Coltines
La Truyère
Je traverse Chaudes-Aigues et prends la direction du plateau d'Aubrac
le Bès à la Chaldette
Le col d'Aubrac, ensuite c'est la longue descente vers la vallée du Lot
Saint Côme d'Olt
Le Lot
encore 25 km et quelques centaines de mètres de D+ pour rejoindre Laissac
une douche rafraîchissante à l'hôtel
Le soir, c'est la fête à Laissac, tous les commerces sont ouverts et les gens mangent dans les rues où les tables sont alignées .
Je m'offre une cuisse de canard accompagnées de pomme de terre rôties
le vélo a mérité un peu de repos après 215 km. Demain, la route sera encore longue et des risques d'orages sont annoncés.
Jour 1: de Fontfreyde à Laissac en Aveyron en passant par le Cézallier, le Cantal et l'Aubrac
Ce jeudi 16 août, j'ai décidé de descendre dans le sud en deux jours. Les prévisions ne sont pas extra mais j'ai promis à ma nièce et filleule de venir pour son anniversaire. Mon fils, parti la veille en voiture, m'a descendu mes bagages.
départ à 7h30 direction plein sud
Au dessus du château de Murol, les montgolfières profitent d'un début de matinée calme et ensolleillé
Avant Compains, je croise Christian, il n'a pas pu faire la sortie du Puy avec le club.
Lac de la Godivelle
Le vent de sud commence à souffler
c'est jour de marché à Marcenat
et également à Allanche
après la descente sur Neussargues , je remonte sur la planèze de Saint Flour où le vent de face redouble, direction Coltines, Neuvéglise et les gorges de la Truyère
pause déjeuner à Coltines
La Truyère
Je traverse Chaudes-Aigues et prends la direction du plateau d'Aubrac
le Bès à la Chaldette
Le col d'Aubrac, ensuite c'est la longue descente vers la vallée du Lot
Saint Côme d'Olt
Le Lot
encore 25 km et quelques centaines de mètres de D+ pour rejoindre Laissac
une douche rafraîchissante à l'hôtel
Le soir, c'est la fête à Laissac, tous les commerces sont ouverts et les gens mangent dans les rues où les tables sont alignées .
Je m'offre une cuisse de canard accompagnées de pomme de terre rôties
le vélo a mérité un peu de repos après 215 km. Demain, la route sera encore longue et des risques d'orages sont annoncés.
Véro- Messages : 9
Date d'inscription : 07/10/2016
Re: Balades au long cours...
Episode 3:
Après Millau, je remonte les gorges de la Dourbie, c'est presque plat donc aucune difficulté si ce n'est la circulation incessante des voitures et navettes de canoë. Il fait bien chaud.
mais après la Roque Sainte Marguerite, le calme revient. Arrivée à Nant, j'ai une pensée pour le club et j'envoie un petit coucou à Jacques
Je rejoins la Couvertoirade puis la Caylar où je fais un dernier plein d'eau. Il est 18h45, je viens de passer les 300 km. Je n'ai toujours mal nul part, ouf et les jambes sont bonnes.
J'ai hâte de traverser le plateau désert qui mène au col du vent dans les senteurs du sud et le chant des cigales
Après le col du vent, c'est la longue descente sur la plaine maritime. J'aperçoit la mer et le Mont Saint Clair.
J'arrive à Gignac et donne rendez-vous à Yves à Mèze (où nous trouverons plus facilement de quoi nous restaurer ) plutôt qu'à la plage de Frontignan initialement prévue.
Plus qu'une dernière bosse: la côte de Villeveyrac, j'ai remis l'éclairage en route et c'est l'arrivée à destination. Il est 22h, je suis vraiment contente car tout s'est bien passé et j'ai pu en profiter. Juste envie de recommencer !
Le profil de la sortie
la courbe de température
le parcours
Après Millau, je remonte les gorges de la Dourbie, c'est presque plat donc aucune difficulté si ce n'est la circulation incessante des voitures et navettes de canoë. Il fait bien chaud.
mais après la Roque Sainte Marguerite, le calme revient. Arrivée à Nant, j'ai une pensée pour le club et j'envoie un petit coucou à Jacques
Je rejoins la Couvertoirade puis la Caylar où je fais un dernier plein d'eau. Il est 18h45, je viens de passer les 300 km. Je n'ai toujours mal nul part, ouf et les jambes sont bonnes.
J'ai hâte de traverser le plateau désert qui mène au col du vent dans les senteurs du sud et le chant des cigales
Après le col du vent, c'est la longue descente sur la plaine maritime. J'aperçoit la mer et le Mont Saint Clair.
J'arrive à Gignac et donne rendez-vous à Yves à Mèze (où nous trouverons plus facilement de quoi nous restaurer ) plutôt qu'à la plage de Frontignan initialement prévue.
Plus qu'une dernière bosse: la côte de Villeveyrac, j'ai remis l'éclairage en route et c'est l'arrivée à destination. Il est 22h, je suis vraiment contente car tout s'est bien passé et j'ai pu en profiter. Juste envie de recommencer !
Le profil de la sortie
la courbe de température
le parcours
Véro- Messages : 9
Date d'inscription : 07/10/2016
Re: Balades au long cours...
Episode 2:
A Marvejols, il fait bon, trop contente de faire ce beau voyage !
En plus, je sais que ça descend le long du Lot jusqu'à la Canourgue.
Vallée du lot, je traverse le joli village de Chirac . Il fait chaud, le vent a tourné du nord au sud-ouest.
Aîe, j'entends des bruits suspects et je m'aperçois qu'un de mes porte-bidon est en train de se faire la malle. Je descends de vélo, sors de mon sac une clé Allen mais ce n'est pas la bonne :? je continue la route le long du lot en réfléchissant avec quoi je pourrais attacher ce porte-bidon. Eurékâ, mon sandwich est dans un sac congèl, ce dernier fera l'affaire. Il est presque midi, donc je mange le fameux sandwich et récupère le sac pour une attache de fortune. Et c'est reparti sauf que le vélo grince et craque : je le sens au niveau de la selle et dans le pédalier (Il va grincer ainsi jusqu'à l'arrivée car les vis vibrent dans le cadre qui fait caisse de résonnance mais tant pis j'essaie d'oublier et de profiter
Je traverse le Lot à Banassac où je m'offre un demi panaché car je viens de passer les 200 pitons
rejoins La Canourgue, un superbe village restauré , fais le plein d'eau avant de grimper sur le Causse de Sauveterre (je rêvais de le parcourir par beau temps car l'an dernier, ce n'était pas le cas)
Passée la Canourgue, j'attaque la grimpée du Causse de Sauveterre. Une jolie route qui va me mener au Massegros avant de redescendre sur la vallée du Tarn
Les jambes sont bonnes et le moral au beau fixe. Je me remplis la tête de belles images. Et puis ça sent si bon !
une cabane de berger
des fleurs, des fleurs ! et personne sur la route
hum, du chèvrefeuille
au loin, on aperçoit le viaduc de Millau
une maison caussenarde
puis c'est la descente sur la vallée du Tarn en direction de Boyne
La fin des gorges du Tarn est la vallée des cerises, miam. Du coup je m'arrête en acheter quelques centaines de grammes en bord de route que je vais déguster un peu plus loin à Rivière sur Tarn. C'est l'été, il fait chaud et c'est trop bon !
Je traverse le Tarn pour rejoindre une petite route tranquille qui mène à Millau
Millau, Km 250, il est 15h30 (j'avais prévu 15H), je ne suis pas trop en retard. Du coup, je flâne un peu car il y a des dizaines de parapentes sur les crêtes qui ont décollé de la Puncho d'Agast (un site pour vent d'ouest, sud-ouest)
Je me sens en pleine forme pour les 130 derniers km en entrant dans les gorges de la Dourbie.
La suite au prochain épisode...
A Marvejols, il fait bon, trop contente de faire ce beau voyage !
En plus, je sais que ça descend le long du Lot jusqu'à la Canourgue.
Vallée du lot, je traverse le joli village de Chirac . Il fait chaud, le vent a tourné du nord au sud-ouest.
Aîe, j'entends des bruits suspects et je m'aperçois qu'un de mes porte-bidon est en train de se faire la malle. Je descends de vélo, sors de mon sac une clé Allen mais ce n'est pas la bonne :? je continue la route le long du lot en réfléchissant avec quoi je pourrais attacher ce porte-bidon. Eurékâ, mon sandwich est dans un sac congèl, ce dernier fera l'affaire. Il est presque midi, donc je mange le fameux sandwich et récupère le sac pour une attache de fortune. Et c'est reparti sauf que le vélo grince et craque : je le sens au niveau de la selle et dans le pédalier (Il va grincer ainsi jusqu'à l'arrivée car les vis vibrent dans le cadre qui fait caisse de résonnance mais tant pis j'essaie d'oublier et de profiter
Je traverse le Lot à Banassac où je m'offre un demi panaché car je viens de passer les 200 pitons
rejoins La Canourgue, un superbe village restauré , fais le plein d'eau avant de grimper sur le Causse de Sauveterre (je rêvais de le parcourir par beau temps car l'an dernier, ce n'était pas le cas)
Passée la Canourgue, j'attaque la grimpée du Causse de Sauveterre. Une jolie route qui va me mener au Massegros avant de redescendre sur la vallée du Tarn
Les jambes sont bonnes et le moral au beau fixe. Je me remplis la tête de belles images. Et puis ça sent si bon !
une cabane de berger
des fleurs, des fleurs ! et personne sur la route
hum, du chèvrefeuille
au loin, on aperçoit le viaduc de Millau
une maison caussenarde
puis c'est la descente sur la vallée du Tarn en direction de Boyne
La fin des gorges du Tarn est la vallée des cerises, miam. Du coup je m'arrête en acheter quelques centaines de grammes en bord de route que je vais déguster un peu plus loin à Rivière sur Tarn. C'est l'été, il fait chaud et c'est trop bon !
Je traverse le Tarn pour rejoindre une petite route tranquille qui mène à Millau
Millau, Km 250, il est 15h30 (j'avais prévu 15H), je ne suis pas trop en retard. Du coup, je flâne un peu car il y a des dizaines de parapentes sur les crêtes qui ont décollé de la Puncho d'Agast (un site pour vent d'ouest, sud-ouest)
Je me sens en pleine forme pour les 130 derniers km en entrant dans les gorges de la Dourbie.
La suite au prochain épisode...
Véro- Messages : 9
Date d'inscription : 07/10/2016
Re: Balades au long cours...
un petit CR de ma virée de samedi
Un vieux rêve... et depuis le 9 août dernier (descente à Millau), je me disais que c'était possible. Evidemment sous certaines conditions: entraînement adéquat, forme physique, conditions météo... Donc 10 mois de préparation avec achat d'un HT et des conseils indispensables de mes amis cyclos, le programme d'entraînement de mon coach, un cyberpote.
Le 12 juin, je réserve l'hôtel pour le 23. J'avais réservé quelques semaines auparavant pour le 30, une date que je pensais raisonnable vis à vis du travail. Mais je me disais qu'une seconde date était plus sûre et que je partirais le premier samedi, dès qu'il ferait beau .
J'ai prévu de partir à 2h du matin, mais il faut pouvoir se reposer un peu après une journée de travail (qui sont souvent musclées )
Yves n'est pas rassuré, mon fils non plus, quant à ma mère, elle fait tout pour me décourager jusqu'à me rappeler le vendredi à 22h passées pour me mettre en garde sur les risques de croiser et se faire attaquer par des sangliers Mais ma détermination est inébranlable même si l'appréhension est là, sans vous mentir.
20h30, une plâtrée de pâtes fraîches et à 1H un ptit dèj (et 2 comprimés de vitamine C sous les conseils de Jacques) qui me permettront de tenir jusqu'à 10h sans ressentir aucune faim ni fatigue.
Départ à 2h05 , 3 hérissons traversent la route :mrgreen: j'arrive à Issoire vers 3h30. Des jeunes en sortie de boite me hèlent mais amicalement.
Massiac: 3,5°C, ça caille le jour pointe et j'envoie un message à Yves pour le rassurer: j'ai survécu aux sangliers en revanche 5min plus tard, je me fait courser par 3 gros chiens qui ne veulent pas me lâcher
Saint Flour, il ne fait que 5°C
J'arrive au barrage sur la Truyère et au viaduc de Garabit. Personne sur les routes, c'est le top.
Un café à Saint Chely d'Apcher sur la terrasse ensoleillée. Que c'est bon!
Direction Marvejols.
Je vous raconterai la suite demain car il est tard
Un vieux rêve... et depuis le 9 août dernier (descente à Millau), je me disais que c'était possible. Evidemment sous certaines conditions: entraînement adéquat, forme physique, conditions météo... Donc 10 mois de préparation avec achat d'un HT et des conseils indispensables de mes amis cyclos, le programme d'entraînement de mon coach, un cyberpote.
Le 12 juin, je réserve l'hôtel pour le 23. J'avais réservé quelques semaines auparavant pour le 30, une date que je pensais raisonnable vis à vis du travail. Mais je me disais qu'une seconde date était plus sûre et que je partirais le premier samedi, dès qu'il ferait beau .
J'ai prévu de partir à 2h du matin, mais il faut pouvoir se reposer un peu après une journée de travail (qui sont souvent musclées )
Yves n'est pas rassuré, mon fils non plus, quant à ma mère, elle fait tout pour me décourager jusqu'à me rappeler le vendredi à 22h passées pour me mettre en garde sur les risques de croiser et se faire attaquer par des sangliers Mais ma détermination est inébranlable même si l'appréhension est là, sans vous mentir.
20h30, une plâtrée de pâtes fraîches et à 1H un ptit dèj (et 2 comprimés de vitamine C sous les conseils de Jacques) qui me permettront de tenir jusqu'à 10h sans ressentir aucune faim ni fatigue.
Départ à 2h05 , 3 hérissons traversent la route :mrgreen: j'arrive à Issoire vers 3h30. Des jeunes en sortie de boite me hèlent mais amicalement.
Massiac: 3,5°C, ça caille le jour pointe et j'envoie un message à Yves pour le rassurer: j'ai survécu aux sangliers en revanche 5min plus tard, je me fait courser par 3 gros chiens qui ne veulent pas me lâcher
Saint Flour, il ne fait que 5°C
J'arrive au barrage sur la Truyère et au viaduc de Garabit. Personne sur les routes, c'est le top.
Un café à Saint Chely d'Apcher sur la terrasse ensoleillée. Que c'est bon!
Direction Marvejols.
Je vous raconterai la suite demain car il est tard
Véro- Messages : 9
Date d'inscription : 07/10/2016
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|